Quand j’apprends à me méfier des pensées automatiques

À la fin de certaines journées de boulot, particulièrement éreintantes, j’ai tendance à me plaindre (à moi-même). Aujourd’hui je fais le choix de renoncer à dire “je n’en peux plus”.

Quand je dis “je n’en peux plus”, j’ai le sentiment de m’enfoncer davantage, d’être ensevelie par un raz de marée, un tsunami (comme dans mes rêves : une vague énorme). Je me vide de mon énergie. Cela me dessert. De plus il n’y a pas de temporalité dans cette expression, c’est comme si “c’était à jamais” alors que je sais que rien ne dure, tout change sans cesse, c’est l’impermanence des choses, de toutes choses. Donc autant me dire : “je n’apprécie pas ces situations” (trop de choses à gérer…). De plus dans le “je n’en peux plus” il y a peut-être une part de culpabilité, je n’en peux plus parce que c’est insupportable ou parce que je n’ai pas le pouvoir, la capacité de … Bref, je pense maintenant que gérer certaines situations est fatigant et qu’il est normal que je trouve cela inconfortable et trop pénible par moment. Je sais aussi que cela ne dure pas.

Et enfin, j’ai envie de considérer ces situations comme des expériences pour cheminer vers encore plus de liberté. Me souvenir, me rappeler l’impermanence de Tout, les émotions qui sont « inoffensives », l’importance de créer des pensées alternatives qui me font me sentir bien.

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